4e dimanche de l'Avent - Couleur liturgique: violet
Évangile selon saint Matthieu 1, 18-24
Le temps de la préparation
« Que ta promesse assure mes pas : qu’aucun mal ne triomphe de moi ! » (Ps 118, 133)
Le temps de l’observation
Dans le récit de l’enfance, l’évangéliste Matthieu accorde une place importante à Joseph, gratifié de trois songes (cf. Mt 1 – 2). N’est-il pas celui qui introduit Jésus dans la lignée davidique, à laquelle doit appartenir le Messie, l’Oint du Seigneur ? Chargé de donner son nom à l’enfant à naître, Joseph l’appelle « Jésus ». Un nom dont la signification ne peut s’épuiser, qui dit le dessein de salut de Dieu sur l’humanité et qui invite à ouvrir les yeux sur les merveilles de Dieu. Un nom qui peut prêter à confusion dans le contexte d’une Palestine occupée par les Romains, n’était la précision : « C’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » Un autre nom qualifie cet enfant : « Emmanuel », Dieu-avec-nous, que nous retrouverons en finale de l’évangile de Matthieu, quand le Ressuscité dira à ses disciples : « Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin des temps » (Mt 28, 20).
Le temps de la méditation
Deux noms riches de promesses qu’il nous appartient d’accueillir et de laisser s’accomplir en nos vies. Si la question de la présence ou de l’absence du Christ nous interpelle assez directement, celle de sa mission de salut telle que formulée par Matthieu est peut-être moins claire aujourd’hui, où la notion de péché est souvent associée à une culpabilité morbide que nous refusons à juste titre. Mais reconnaître le Christ comme Sauveur, n’est-ce pas reconnaître notre impuissance à aimer et à nous alléger du poids de nous-mêmes – autant dire reconnaître notre impuissance à accéder par nos seules forces à la plénitude de la vie ? Les auteurs spirituels nous apprennent que, si cette reconnaissance susceptible de briser notre cuirasse d’autosuffisance est douloureuse, elle peut aussi devenir une source de joie : celle de percevoir l’amour inconditionnel de Dieu. Quant à la présence du Seigneur à nos côtés, elle relève d’une affirmation de foi. Nous pouvons l’expérimenter si nous la demandons et lui laissons une place pour qu’elle se manifeste dans notre quotidien.
Le temps de la prière
Seigneur, « ta promesse me fait vivre. » (Ps 119, 50)
Emmanuelle Billoteau, ermite
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