30e dimanche du temps ordinaire - Couleur liturgique: vert
Évangile selon saint Luc 18, 9-14
Le temps de la préparation
« Le Seigneur entendceux qui l’appellent. » (Ps 33, 18)
Le temps de l’observation
S’il est un homme qui s’en tient aux apparences dans sa façon d’aborder autrui, c’est bien le pharisien de la parabole. Les publicains appartenaient à une catégorie sociale déterminée, celle des collecteurs d’impôts pour le compte des Romains. Matthieu assimile « publicains et pécheurs » (cf. Mt 9, 10), témoignant de l’opinion générale à leur égard. Ici, le pharisien assimile le publicain – lui aussi en prière – à sa profession, n’envisageant même pas qu’il puisse être autre et davantage que cela. Et cette approche de la réalité nourrit sa tendance à comparer, laquelle se révèle être un piège qui l’éloigne de Dieu et de sa propre vérité. Ne se juge-t-il pas uniquement à partir de ses pratiques, bonnes en elles-mêmes mais qui perdent de leur valeur si elles ne sont pas irriguées par l’amour : « J’aurais beau avoir toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien… » ? Sachant que l’amour « ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil » et « fait confiance en tout » (cf. 1 Co 13, 2-7).
Le temps de la méditation
Nous sommes tous menacés par la comparaison et les jugements superficiels sur autrui et sur nous-mêmes. Mais la bonne nouvelle, c’est que Dieu n’est pas ainsi. Comme le dit Ben Sira le Sage, « le Seigneur est un juge qui ne fait pas la différence entre les hommes » (Si 35, 15). Et le psaume 34 de chanter : il « est proche du cœur brisé, il sauve l’esprit abattu ». Si nous avons été créés à l’image de Dieu, si son Esprit nous a été donné, tous les espoirs sont permis d’une transformation de notre regard. Mais Dieu n’agira pas sans notre collaboration, sans notre engagement effectif, qui commence par la prise de conscience de la tendance incriminée, se poursuit par l’enracinement de la certitude de l’amour unique que Dieu nous porte. N’est-ce pas ainsi, dans une relation vivante avec lui, que nous pourrons nous libérer du poison de la comparaison ? Autant de voies offertes à chacun d’entre nous, qui que nous soyons.
Le temps de la prière
« Je bénirai le Seigneuren tout temps, sa louange sans cesse à mes lèvres. » (Ps 33, 1)Â
Emmanuelle Billoteau, ermite
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