18e dimanche du temps ordinaire - Couleur liturgique: vert
Livre de Qohèleth 1, 2 ; 2, 21-23
Le temps de la préparation « Apprends-nous la vraie mesure de nos jours : que nos cœurs pénètrent la sagesse. » (Ps 89, 12) Le temps de l’observation Le livre de Qohèleth nous fait entrer sans ménagement dans le vif du sujet que représente une existence « vouée » à la mort. Il semble disqualifier d’emblée les réalisations humaines qu’il taxe de « vanité » – un terme hébreu évoquant la fumée ou la buée, ce qui s’évapore et n’a aucune consistance. En quelques versets, il associe au travail et à ses succès les termes de « peine », de « calculs », de « souffrances », de « tourments », l’absence de repos « même la nuit ». Il donne ainsi à voir des hommes totalement aliénés par leur travail. Un travail dont ils ne profiteront pas vraiment, puisque leur mort mettra un terme à leur réussite. Le portrait est saisissant et serait démoralisant s’il s’arrêtait là. Mais la suite du livre ouvre de belles perspectives au lecteur piqué au vif par ces propos abrupts. Quoi qu’il en soit, le sage incite chacun à s’asseoir pour faire le bilan de sa vie, stopper la fuite en avant et se poser la question du sens. Le temps de la méditation Par ses réflexions, Qohèleth nous invite donc indirectement à discerner quel est notre désir profond – en d’autres termes ce qui nous importe réellement et vaut la peine que nous nous mobilisions. Et cela, à la lumière de la Révélation. Or que nous dit celle-ci, sinon que le bonheur est d’abord à chercher dans la relation à Dieu et aux autres (proches ou moins proches), et non dans l’accumulation de richesses que nous laisserons le jour de notre mort ? Elle nous apprend aussi à discerner les temps et les moments (cf. Qo 3, 1), à goûter les plaisirs simples et à y reconnaître le don de Dieu (cf. Qo 5, 17), enfin à privilégier ce qui a valeur d’éternité, à savoir l’amour qui ne passera pas (cf. 1 Co 13, 8). Ce qui suppose de travailler notre confiance en Dieu et d’acquérir ce détachement qui est sagesse et rend chaque instant précieux dans sa fragilité même. Car n’est-ce pas cela vivre pleinement notre vocation de pèlerin sur la terre (cf. He 11, 13) ? Le temps de la prière Seigneur, « rassasie-nous de ton amour au matin ». (Ps 89, 14)
Emmanuelle Billoteau, ermite
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