17e dimanche du temps ordinaire - Couleur liturgique: vert
Livre de la Genèse 18, 20-32
Le temps de la préparation « Je rends grâce à ton nom pour ton amour et ta vérité, car tu élèves, au-dessus de tout, ton nom et ta parole. Le jour où tu répondis à mon appel, tu fis grandir en mon âme la force. » (Ps 137, 2-3) Le temps de l’observation Le dialogue d’Abraham avec Dieu est surréaliste. Qui oserait écrire un tel échange, où un prophète discute avec Dieu de ce qu’il devrait faire ? Plusieurs éléments doivent nous surprendre. D’abord, Dieu confie à Abraham ses intentions alors que rien ne l’y oblige. Celui-ci en profite pour « s’approcher » de Dieu, c’est-à-dire lui parler comme à un proche. Il n’hésite pas alors à le questionner sur la justesse de son attitude. Dieu ne serait pas à la hauteur de son nom s’il laissait périr les justes avec les méchants. Non seulement Abraham interpelle Dieu mais, de plus, il interroge ses réponses. La conversation tourne à la négociation. Dieu accepte, apprécie même peut-être, la franchise et l’engagement d’Abraham. Ils sont le signe que la vie des autres importe à Abraham, ainsi que d’une confiance et d’une proximité avec Dieu. C’est d’ailleurs Abraham, et non Dieu, qui met un terme à la discussion. Le temps de la méditation La liturgie met en parallèle cette conversation entre Dieu et Abraham et la prière du Notre Père. Cette mise en lien éclaire d’un nouveau jour la prière donnée par Jésus à ses disciples. Elle ouvre la possibilité que le Notre Père ne soit pas simplement une prière de demande gênée, comme on fait à une personne que l’on ne connaît pas et dont on craint la réaction. La prière adressée au Père peut aussi ressembler à une discussion franche et engagée, comme on le fait avec quelqu’un que l’on apprécie et que l’on essaie de convaincre du bien-fondé d’une proposition pour les hommes comme pour Dieu. Dieu peut avoir un intérêt à ce que son règne vienne et que sa volonté soit faite. Il est possible de lui demander de donner du pain aujourd’hui avec la même conviction qu’Abraham dénonçant les massacres de Sodome. Cette autre perspective suppose un autre type de proximité et d’engagement dans la relation à Dieu. Le temps de la prière « De tout mon cœur, Seigneur, je te rends grâce : tu as entendu les paroles de ma bouche. » (Ps 137, 1)
Marie-Laure Durand, bibliste
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