3e dimanche de Pâques - Couleur liturgique: blanc
Le temps de la préparation « Sur nous, Seigneur, que s’illumine ton visage. » (Ps 4, 7) Le temps de l’observation Le Christ ressuscité se rend présent à la communauté rassemblée. Une communauté en proie à toute une palette de sentiments : frayeur, crainte, pensées diverses, joie contenue – vu l’énormité de l’événement –, étonnement. Une communauté non homogène, car on peut supposer que les deux disciples qui rentraient d’Emmaüs, eux, étaient ancrés dans la foi : n’avaient-ils pas reconnu le Ressuscité après qu’il eut rompu la Parole et le pain avec eux ? Le Vivant vient donc rejoindre les disciples là où ils en sont, dans leur diversité, sans les juger, et reprend les choses par le début en deux étapes (toucher, partage du repas et de la Parole). Car il s’agit de leur faire comprendre que le Ressuscité est le même que le Crucifié, qu’il n’est pas un esprit, un produit de l’imagination pour se consoler de l’âpreté de la réalité. Ils pourront alors témoigner de la Résurrection et de ce qu’elle implique : le oui de Dieu à Jésus et donc au pardon des péchés. Le temps de la méditation Si « tous les textes de la Sainte Écriture » sont lus « pour notre instruction et notre salut », il vaut la peine de nous arrêter sur cet évangile qui n’a peut-être pas la saveur de la rencontre entre le Christ et les disciples d’Emmaüs mais contribue à nous conduire plus avant dans le spécifique de notre foi chrétienne. Communauté de salut et de témoignage, annonce du pardon et de l’universalité du dessein de vie de Dieu : toutes choses qui se fondent dans l’écoute de la Parole et le partage du repas eucharistique. Saint Augustin nous fait prendre conscience d’un changement important entre les disciples et nous-mêmes, mettant ainsi en valeur l’importance de la Parole : de fait, ils ont « touché ». Mais « le Seigneur ne jugea pas suffisant de se laisser toucher par les Apôtres, s’il ne faisait appel aux Écritures pour les confirmer dans la foi ». Et de suggérer qu’il l’a fait pour nous « qui, du Christ n’avons plus quelque chose à toucher, mais avons quelque chose à lire » (Commentaire de la première lettre de saint Jean). Le temps de la prière Seigneur, « que notre cœur devienne brûlant tandis que tu nous parles. » (Acclamation)
Emmanuelle Billoteau, ermite
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