Commentaire Le Roi sacrifié

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«Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » La parole de dérision des soldats fait écho à celle des chefs : « Il en a sauvé d’autres : qu’il se sauve lui-même, s’il est le Messie de Dieu, l’Élu ! ». Ces provocations, relayées par le malfaiteur, résonnent comme l’ultime tentative de soumettre le Seigneur Jésus : « Sauve-toi toi-même, et nous aussi ! » En deux versets, par trois fois, Jésus est provoqué à se sauver par lui-même. Ultime tentation que Jésus refuse par le silence, lui qui dépend entièrement de son Père. L’offrande de sa vie par amour révèle un roi qui ne cherche pas à se sauver lui-même mais à sauver un peuple de pécheurs. L’écriteau l’atteste en désignant le Crucifié comme « le Roi des Juifs ». Le Bon Larron qui se reconnaît pécheur indigne sollicite la
miséricorde du Seigneur : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » La gloire de Jésus se dit en termes de salut, par un amour qui va jusqu’à être totalement dépossédé de soi pour accueillir le Bon Larron dès aujourd’hui avec lui dans le Royaume. Jésus est solidaire de son peuple. Le Bon Larron devient ainsi par grâce celui qui, le premier, entre par la porte du Royaume qu’est Jésus­ Christ. Il témoigne de la miséricorde en actes offerte par le Christ Roi de l’univers. En ce temps de célébration du jubilé, puissions-nous être renouvelés dans l’Espérance par la contemplation du Christ Roi !

Comment accueillir dans la foi le Seigneur dans sa condition d’un roi bafoué et humilié ?

Ai-je le désir de témoigner de la royauté du Christ dans ma vie quotidienne au travail, dans mes relations ? 

Anne Da, xavière

Éditorial d'octobre 2025

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