Commentaire La mort n’existe plus

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En ce jour de la Commémoration de tous les fidèles défunts, nous faisons mémoire de ceux qui nous précèdent dans la mort, nous prions pour eux et leur demandons d’intercéder pour nous. En nous proposant ainsi d’entrer dans cet échange de prières qui nous relie aux défunts, la liturgie nous rappelle que notre Dieu n’est pas le Dieu des morts mais bien le Dieu des vivants, ainsi que l’affirme Jésus lui-même dans l’évangile de Matthieu. Si nous pouvons prier les uns pour les autres par-delà les frontières de la mort c’est précisément parce que nous portons la foi que, au-delà de la mort, c’est la vie et les vivants qui nous attendent. S’adressant à ses disciples dans le discours dont nous lisons un extrait aujourd’hui, Jésus tient des paroles qui incarnent cette foi. Il fait aussi résonner celles prononcées quelques siècles plus tôt par le prophète Isaïe. Isaïe annonçait la fin du deuil, des larmes et des humiliations, il avait même l’audace inouïe d’affirmer que Dieu fera disparaître la mort pour toujours. Nous, chrétiens qui lisons ces lignes, nous croyons qu’en Jésus la mort « a disparu », qu’en lui les larmes sont essuyées et qu’en lui la vie nous est donnée dès aujourd’hui et qu’elle ne nous sera pas retirée. Car l’Évangile nous apprend que la mort n’a pas eu le dernier mot, que Jésus est vivant et qu’il réserve une place pour chacun de nous auprès de lui dans le royaume du Père.

 

« Que votre cœur ne soit pas bouleversé. » Comment est-ce que j’envisage de laisser ces mots me soutenir dans les périodes d’épreuves ?

« Personne ne va vers le Père sans passer par moi. » Que signifient ces paroles de Jésus pour moi aujourd’hui ? 

Marie-Caroline Bustarret, théologienne, enseignante aux facultés Loyola Paris

Éditorial d'octobre 2025

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