26e semaine du temps ordinaire - Couleur liturgique: blanc
V/ Dieu, viens à mon aide, R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit, au Dieu qui est, qui était et qui vient, pour les siècles des siècles. Amen. (Alléluia.)
CFC - CNPL
Point de voyage vers les sourcesQue les anges déjà n'escortentPoint de combat contre les ombresQu'ils n'appuient, en prêtant main forte.Aucune veille dans la nuitQu'ils n'entourent de leur silence,Et point de course vers l'auroreQu'ils ne tracent, qu'ils ne devancent.Point de prière ni de criQu'ils n'élèvent devant le PèreMême la mort la plus obscure,Ils l'orientent vers la lumière.Anges de Dieu, ses messagers,Qui veillez au seuil de son temple,Emportez-nous dans la louange,Quand de loin nos yeux le contemplent.
Nous aussi, nous souffrons, attendant la rédemption de notre corps.
2 J'ai dit : « Je garderai mon chemin sans laisser ma langue s'égarer ; je garderai un bâillon sur ma bouche, tant que l'impie se tiendra devant moi. »3 Je suis resté muet, silencieux ; je me taisais, mais sans profit. * Mon tourment s'exaspérait,4 mon cœur brûlait en moi. Quand j'y pensais, je m'enflammais, et j'ai laissé parler ma langue.5 Seigneur, fais-moi connaître ma fin, quel est le nombre de mes jours : je connaîtrai combien je suis fragile.6 Vois le peu de jours que tu m'accordes : ma durée n'est rien devant toi. L'homme ici-bas n'est qu'un souffle ;7 il va, il vient, il n'est qu'une image. Rien qu'un souffle, tous ses tracas ; il amasse, mais qui recueillera ?
Écoute ma prière, Seigneur !
8 Maintenant, que puis-je attendre, Seigneur ? Elle est en toi, mon espérance.9 Délivre-moi de tous mes péchés, épargne-moi les injures des fous.10 Je me suis tu, je n'ouvre pas la bouche, car c'est toi qui es à l'œuvre.11 Éloigne de moi tes coups : je succombe sous ta main qui me frappe.12 Tu redresses l'homme en corrigeant sa faute, + tu ronges comme un ver son désir ; * l'homme n'est qu'un souffle.13 Entends ma prière, Seigneur, écoute mon cri ; ne reste pas sourd à mes pleurs. Je ne suis qu'un hôte chez toi, un passant, comme tous mes pères.14 Détourne de moi tes yeux, que je respire avant que je m'en aille et ne sois plus.
Pour l'éternité, j'espère en ta miséricorde.
3 Pourquoi te glorifier du mal, toi, l’homme fort ? * Chaque jour, Dieu est fidèle.4 De ta langue affilée comme un rasoir, tu prépares le crime, * fourbe que tu es !5 Tu aimes le mal plus que le bien, et plus que la vérité, le mensonge ; *6 tu aimes les paroles qui tuent, langue perverse.7 Mais Dieu va te ruiner pour toujours, t’écraser, t’arracher de ta demeure, * t’extirper de la terre des vivants.8 Les justes verront, ils craindront, ils riront de toi : +9 « Le voilà donc cet homme qui n’a pas mis sa force en Dieu ! * Il comptait sur ses grandes richesses, il se faisait fort de son crime ! »10 Pour moi, comme un bel olivier dans la maison de Dieu, * je compte sur la fidélité de mon Dieu, sans fin, à jamais !11 Sans fin, je veux te rendre grâce, car tu as agi. * J’espère en ton nom devant ceux qui t’aiment : oui, il est bon !
V/ Mon âme attend le Seigneur. Je suis sûr de sa parole.
12 Ainsi, mes bien-aimés, vous qui avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et profond respect ; ne le faites pas seulement quand je suis là, mais encore bien plus maintenant que je n’y suis pas. 13 Car c’est Dieu qui agit pour produire en vous la volonté et l’action, selon son projet bienveillant. 14 Faites tout sans récriminer et sans discuter ; 15 ainsi vous serez irréprochables et purs, vous qui êtes des enfants de Dieu sans tache au milieu d’une génération tortueuse et pervertie où vous brillez comme les astres dans l’univers, 16 en tenant ferme la parole de vie. Alors je serai fier de vous quand viendra le jour du Christ : je n’aurai pas couru pour rien ni peiné pour rien. 17 Et si je dois verser mon sang pour l’ajouter au sacrifice que vous offrez à Dieu par votre foi, je m’en réjouis et je partage votre joie à tous. 18 Et vous, de même, réjouissez-vous et partagez ma joie. 19 Dans le Seigneur Jésus, j’ai l’espoir de vous envoyer bientôt Timothée, pour que j’aie, moi aussi, la satisfaction de recevoir de vos nouvelles. 20 Je n’ai en effet personne d’autre qui partage véritablement avec moi le souci de ce qui vous concerne. 21 Car tous les autres se préoccupent de leurs propres affaires, non pas de celles de Jésus Christ. 22 Mais lui, vous savez que sa valeur est éprouvée : comme un fils avec son père, il s’est mis avec moi au service de l’Évangile. 23 J’espère donc vous l’envoyer dès que je verrai clair sur ma situation. 24 J’ai d’ailleurs confiance dans le Seigneur que je viendrai moi-même bientôt. 25 J’ai aussi jugé nécessaire de vous envoyer Épaphrodite, mon frère, mon compagnon de travail et de combat. Il était votre envoyé, pour me rendre les services dont j’avais besoin, 26 mais il avait un grand désir de vous revoir tous, et il se tourmentait parce que vous aviez appris sa maladie. 27 Car il a été malade, et bien près de la mort, mais Dieu a eu pitié de lui, et pas seulement de lui, mais aussi de moi, en m’évitant d’avoir tristesse sur tristesse. 28 Je m’empresse donc de vous le renvoyer : ainsi vous retrouverez votre joie en le voyant, et moi je serai moins triste. 29 Dans le Seigneur, faites-lui donc un accueil vraiment joyeux, et tenez de telles personnes en grande estime : 30 c’est pour l’œuvre du Christ qu’il a failli mourir ; il a risqué sa vie pour accomplir, à votre place, les services que vous ne pouviez me rendre vous-mêmes.
R/ Source de lumière dans le monde, celui qui porte la parole de vie. Il n'a point de part aux ténèbres, sa lumière est bonté, justice, vérité. Il entrera dans le Royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ.
Il donne mission à ses anges de le garder sur tous tes chemins. Qu'ils rendent grâce au Seigneur de son amour, de ses merveilles pour les hommes. Qu'ils confessent et disent parmi les nations les merveilles que le Seigneur fit pour eux ! Seigneur, qu'est-ce que l'homme, que tu te sois fait connaître à lui, que tu lui ouvres ton cœur ? Tu lui ouvres ton cœur, tu le traites avec sollicitude, tu prends soin de lui. Pour finir, tu lui destines ton Fils unique, tu envoies en lui ton Esprit, et même tu lui promets de voir ton visage. Mais, pour qu'aucun être du ciel ne reste hors de cette sollicitude pour nous, tu envoies ces esprits bienheureux pour qu'ils remplissent un service à notre égard, tu les charges de veiller sur nous, tu leur commandes de se faire nos pédagogues. ~
Il donne mission à ses anges de te garder sur tous tes chemins. Quel n'est pas le respect que cette parole doit susciter en toi, la ferveur qu'elle doit faire naître, la confiance qu'elle doit inspirer ! Le respect à cause de leur présence, la ferveur à cause de leur bienveillance, la confiance à cause de leur vigilance. ~ Ils sont donc là, à tes côtés, non seulement avec toi mais pour toi. Ils sont présents pour te protéger, pour te secourir. ~ Et même si c'est Dieu qui leur en a donné l'ordre, on ne peut pour autant manquer de reconnaissance à leur égard, en raison de la si grande charité avec laquelle ils obéissent et du besoin si grand que nous avons de leur aide.
Soyons donc pleins de respect et de reconnaissance pour une telle vigilance de leur part ; aimons-les en retour et honorons-les autant que nous le pouvons, autant que nous le devons. Mais c'est à Dieu qu'il nous faut rapporter la totalité de notre amour et de notre honneur, à Dieu de qui les anges, aussi bien que nous, reçoivent toute la capacité de l'honorer et de l'aimer, non moins que la possibilité de se rendre dignes de son amour et de son honneur. ~ Aussi est-ce en Dieu, mes frères, qu'avec affection il nous faut aimer ses anges, dans la conscience qu'ils seront un jour nos cohéritiers, et que d'ici là le Père dispose et ordonne qu'ils soient pour nous des intendants et des éducateurs. Car dès maintenant nous sommes fils de Dieu, bien que cela ne soit pas encore évident, puisque nous sommes encore des enfants soumis à des intendants et à des éducateurs, et qui semblent pour le moment ne différer en rien des esclaves.
Pourtant, si petits que nous soyons, et si longue - et pas seulement longue mais dangereuse - que soit la route qui nous reste à parcourir, qu'aurions-nous à craindre sous une si bonne garde ? On ne peut ni les vaincre ni les égarer, et moins encore redouter qu'ils ne nous égarent, eux qui nous gardent sur tous nos chemins. Ils sont fidèles, ils sont sages, ils sont puissants : qu'aurions-nous à craindre ? Suivons-les seulement, attachons-nous à eux, et demeurons sous la sauvegarde du Dieu du ciel.
R/ Dieu donne mission à ses anges de te garder sur tous tes chemins.
Le malheur ne pourra te toucher, ni le danger, approcher de ta demeure.
Ils te porteront sur leurs mains pour que ton pied ne heurte les pierres.
Seigneur, dans ta mystérieuse providence, tu envoies les anges pour nous garder ; daigne répondre à nos prières en nous assurant le bienfait de leur protection et la joie de vivre en leur compagnie pour toujours.
Éditorial OCTOBRE 2024 Une cathédrale dans la tête Pendant longtemps, je me suis senti peu concerné par cette désignation d’octobre comme mois «missionnaire». Les missions, elles se déroulaient bien loin…