Commentaire La porte de l’espérance

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Isaïe proclame une parole d’espérance : le Seigneur veut donner à tous les peuples de la terre de contempler sa gloire. Il appelle les rescapés d’Israël, les envoie rejoindre en son nom les plus lointains, rassembler les enfants de Dieu dispersés, leur annoncer sa gloire. Oui, Jésus appelle à passer une porte étroite. L’évangile de Jean ne parle-t-il pas du Christ comme de la porte vers le Père ? « Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé. Il entrera et sortira et trouvera des pâturages » (cf. Jn 10, 9). Passer la porte étroite, avec et par le Christ, demande un engagement concret. Celui qui demande au Seigneur : « N’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? », se projette dans sa représentation d’un petit nombre de sauvés dont il ferait partie, excluant les autres.
Il prend alors le risque d’entendre le maître de maison lui répondre : « Je ne sais pas d’où vous êtes. » Passer par la porte, c’est agir à la manière du Christ lui-même, pratiquer le droit, la justice, la miséricorde, marcher humblement avec lui. Agir avec une détermination exprimée par une fraternité en actes. Nous ne passerons pas la porte étroite seuls, mais avec tous nos frères et sœurs en humanité, ceux et celles avec lesquels nous aurons fait alliance, partageant ce que nous sommes et ce que nous avons. En cette année jubilaire, passer la porte sainte nous ouvre à l’espérance de vivre pour toujours avec le Seigneur.

Que représente pour moi la porte étroite dont parle le Seigneur ? Quelle est mon attente du royaume de Dieu ?
Pèlerin d’espérance, comment ce jubilé m’aide-t-il à m’engager davantage avec le Christ ? 

Anne Da, xavière

Éditorial de juin 2025

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