7e dimanche de Pâques - Couleur liturgique: blanc
V/ Seigneur, ouvre mes lèvres, R/ et ma bouche publiera ta louange.
Le Christ a brillé sur le monde, venez, adorons-le.
1 Venez, crions de joie pour le Seigneur, acclamons notre Rocher, notre salut !2 Allons jusqu'à lui en rendant grâce, par nos hymnes de fête acclamons-le !3 Oui, le grand Dieu, c'est le Seigneur, le grand roi au-dessus de tous les dieux :4 il tient en main les profondeurs de la terre, et les sommets des montagnes sont à lui ;5 à lui la mer, c'est lui qui l'a faite, et les terres, car ses mains les ont pétries.6 Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous, adorons le Seigneur qui nous a faits.7 Oui, il est notre Dieu ; + nous sommes le peuple qu'il conduit, le troupeau guidé par sa main. Aujourd'hui écouterez-vous sa parole ? +8 « Ne fermez pas votre cœur comme au désert, comme au jour de tentation et de défi,9 où vos pères m'ont tenté et provoqué, et pourtant ils avaient vu mon exploit.10 « Quarante ans leur génération m'a déçu, + et j'ai dit : Ce peuple a le cœur égaré, il n'a pas connu mes chemins.11 Dans ma colère, j'en ai fait le serment : Jamais ils n'entreront dans mon repos. »
D. Rimaud - CNPL
Peuples, criez de joieEt bondissez d’allégresse :Le Père envoie son FilsManifester sa tendresse ;Ouvrons les yeux :Il est l’image de DieuPour que chacun le connaisse.Loué soit notre Dieu, Source et Parole fécondes : Ses mains ont tout créé Pour que nos cœurs lui répondent ; Par Jésus Christ, Il donne l’être et la vie : En nous sa vie surabonde.Loué soit notre Dieu Qui ensemence la terre D’un peuple où son Esprit Est plus puissant que la guerre ; En Jésus Christ, La vigne porte du fruit Quand tous les hommes sont frères.Loué soit notre Dieu Dont la splendeur se révèle Quand nous buvons le vin Pour une terre nouvelle ; Par Jésus Christ, Le monde passe aujourd’hui Vers une gloire éternelle.Peuples, battez des mainsEt proclamez votre fête :Le Père accueille en luiCeux que son Verbe rachète ;Dans l’Esprit SaintPar qui vous n’êtes plus qu’un,Que votre joie soit parfaite !
Tu es mon sauveur et mon Dieu : de nouveau je te rendrai grâce.
1 Rends-moi justice, ô mon Dieu, défends ma cause contre un peuple sans foi ; * de l'homme qui ruse et trahit, libère-moi.2 C'est toi, Dieu, ma forteresse : pourquoi me rejeter ? * Pourquoi vais-je assombri, pressé par l'ennemi ?3 Envoie ta lumière et ta vérité : qu'elles guident mes pas * et me conduisent à ta montagne sainte, jusqu'en ta demeure.4 J'avancerai jusqu'à l'autel de Dieu, vers Dieu qui est toute ma joie ; * je te rendrai grâce avec ma harpe, Dieu, mon Dieu !R/ 5 Pourquoi te désoler, ô mon âme, et gémir sur moi ? * Espère en Dieu ! De nouveau je rendrai grâce : il est mon sauveur et mon Dieu !
Le Seigneur n'est pas le Dieu des morts, mais le Dieu des vivants.
10 Je disais : Au milieu de mes jours, je m'en vais ; * j'ai ma place entre les morts pour la fin de mes années. 11 Je disais : Je ne verrai pas le Seigneur sur la terre des vivants, * plus un visage d'homme parmi les habitants du monde ! 12 Ma demeure m'est enlevée, arrachée, comme une tente de berger. * Tel un tisserand, j'ai dévidé ma vie : le fil est tranché. Du jour à la nuit, tu m'achèves ; 13 j'ai crié jusqu'au matin. * Comme un lion, il a broyé tous mes os. Du jour à la nuit, tu m'achèves. 14 Comme l'hirondelle, je crie ; je gémis comme la colombe. * À regarder là-haut, mes yeux faiblissent : Seigneur, je défaille ! Sois mon soutien ! 15 Que lui dirai-je pour qu'il me réponde, à lui qui agit ? * J'irais, errant au long de mes années avec mon amertume ? 17 Oui, tu me guériras, tu me feras vivre : * mon amertume amère me conduit à la paix. Et toi, tu t'es attaché à mon âme, tu me tires du néant de l'abîme. * Tu as jeté, loin derrière toi, tous mes péchés. 18 La mort ne peut te rendre grâce, ni le séjour des morts, te louer. * Ils n'espèrent plus ta fidélité, ceux qui descendent dans la fosse. 19 Le vivant, le vivant, lui, te rend grâce, comme moi, aujourd'hui. * Et le père à ses enfants montrera ta fidélité. 20 Seigneur, viens me sauver ! + Et nous jouerons sur nos cithares, tous les jours de notre vie, * auprès de la maison du Seigneur.
Tu couronnes une année de bienfaits ; sur ton passage ruisselle l'abondance.
2 Il est beau de te louer,Dieu, dans Sion, *de tenir ses promesses envers toi3 qui écoutes la prière.Jusqu’à toi vient toute chair4 avec son poids de péché ; *nos fautes ont dominé sur nous :toi, tu les pardonnes.5 Heureux ton invité, ton élu :il habite ta demeure ! *Les biens de ta maison nous rassasient,les dons sacrés de ton temple !6 Ta justice nous répond par des prodiges,Dieu notre sauveur, *espoir des horizons de la terreet des rives lointaines.7 Sa force enracine les montagnes,il s’entoure de puissance ; *8 il apaise le vacarme des mers,le vacarme de leurs flots et la rumeur des peuples.9 Les habitants des bouts du monde sont pris d’effroià la vue de tes signes ; *aux portes du levant et du couchanttu fais jaillir des cris de joie.10 Tu visites la terre et tu l’abreuves,tu la combles de richesses ; *les ruisseaux de Dieu regorgent d’eau :tu prépares les moissons.Ainsi, tu prépares la terre,11 tu arroses les sillons ; *tu aplanis le sol, tu le détrempes sous les pluies,tu bénis les semailles.12 Tu couronnes une année de bienfaits ; *sur ton passage, ruisselle l’abondance.13 Au désert, les pâturages ruissellent, *les collines débordent d’allégresse.14 Les herbages se parent de troupeaux +et les plaines se couvrent de blé. *Tout exulte et chante !
En ce jour-là, le Germe que fera pousser le Seigneur sera l’honneur et la gloire des rescapés d’Israël, le Fruit de la terre sera leur fierté et leur couronne. Alors, ceux qui seront restés dans Sion, les survivants de Jérusalem, seront appelés saints : tous seront inscrits dans Jérusalem, et ils vivront.
R/ Lève-toi, resplendis, car elle est venue, ta lumière !
* La gloire du Seigneur s'est levée sur toi.
V/ Regarde alentour : tous les peuples viennent vers toi. *
V/ Ils s'avancent à la clarté de ton aurore. *
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit. R/
Au Seigneur, le Fils de Dieu et le grand Roi, les mages offrirent ces trois présents : l'or, l'encens et la myrrhe, alléluia.
68 Béni soit le Seigneur, le Dieu d'Israël, qui visite et rachète son peuple.69 Il a fait surgir la force qui nous sauve dans la maison de David, son serviteur,70 comme il l'avait dit par la bouche des saints, par ses prophètes, depuis les temps anciens :71 salut qui nous arrache à l'ennemi, à la main de tous nos oppresseurs,72 amour qu'il montre envers nos pères, mémoire de son alliance sainte,73 serment juré à notre père Abraham de nous rendre sans crainte,74 afin que, délivrés de la main des ennemis, +75 nous le servions dans la justice et la sainteté, en sa présence, tout au long de nos jours.76 Et toi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut : * tu marcheras devant, à la face du Seigneur, et tu prépareras ses chemins77 pour donner à son peuple de connaître le salut par la rémission de ses péchés,78 grâce à la tendresse, à l'amour de notre Dieu, quand nous visite l'astre d'en haut,79 pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l'ombre de la mort, * pour conduire nos pas au chemin de la paix.
Bénissons le Christ venu libérer sa créature et supplions-le :
Jésus, notre Sauveur et notre frère, exauce-nous.
Toi, la vie éternelle auprès du Père, tu es entré dans notre vie mortelle : — recrée-nous par le mystère de ta naissance.
Sans perdre ta divinité, tu as revêtu notre humanité : — donne-nous de communier à la vie divine.
Tu es venu illuminer le monde et le guider vers la sainteté : — que ta parole soit la clarté de nos pas.
Tu as pris chair de la Vierge Marie pour habiter chez les hommes : — fais de nos cœurs ta demeure à jamais.
Dieu éternel, c'est dans la réalité de notre chair que ton Fils unique est apparu ; puisque nous reconnaissons que son humanité fut semblable à la nôtre, donne-nous d'être transformés par lui au plus intime de notre cœur. Lui qui règne.
Fautif… et heureux! «Je me sens coupable alors que je ne devrais même pas… C’est sans doute à cause de mon éducation judéo-chrétienne.» J’entends régulièrement cette rengaine dans la bouche…