26e dimanche du temps ordinaire - Couleur liturgique: vert
Apparemment, pour Jean et ses amis, appartenir au groupe des Douze confère le droit de décider qui est légitime à agir en son nom et qui ne l’est pas. Au titre de cette appartenance, les amis de Jésus ont pris l’initiative d’empêcher un homme de pratiquer un exorcisme. L’évangile du jour raconte comment Jean se vante ensuite auprès de son Maître d’avoir posé un tel acte d’autorité. Or Jésus se garde d’entrer dans un jeu qui finit par monter les uns contre les autres. Il souligne la seule chose qui importe à ses yeux : agir en son nom. Puis il pose une condition pour être compté au nombre des siens : il suffit de ne pas être contre lui et ses amis. Il n’est même pas nécessaire de se déclarer pour. Cette condition si aisément remplie, n’est-elle pas proprement inouïe ? Mais Jésus ne s’arrête pas là et invite Jean – et nous avec lui – à aller plus loin. Connaissant notre tendance à chercher les ennemis à l’extérieur, Jésus nous encourage à tourner notre regard vers l’intérieur, en nous-mêmes. C’est là qu’il faut chercher ce qui se déclare « contre » le Christ et ce qui est occasion de chute pour nous. Nous sommes invités à arracher en nous ce qui s’oppose au Christ et nous éloigne de lui, « ta main », « ton pied », « ton œil », quitte à ce que cela nous coûte. Car nous sommes parfois autant attachés à des idées ou des habitudes qui nous séparent du Seigneur qu’à notre main, notre pied, notre œil… au point que nous en séparer devient aussi inenvisageable qu’une amputation. Quelles sont les affirmations de Jésus qui me touchent dans cet évangile ? ou qui me heurtent ? Qu’est-ce qui est source d’espérance dans ce texte pour moi aujourd’hui ? quelle parole ? quelle attitude de Jésus ?
Marie-Caroline Bustarret, théologienne, enseignante aux facultés Loyola Paris
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