Cœur Immaculé de Marie. La célébration du Cœur Immaculé de Marie nous invite à communier plus profondément à son ouverture à Dieu. Dans son humble accueil du Seigneur, qui fait en elle sa demeure, Marie est l’image de l’Église, temple de l’Esprit, et le modèle de tout chrétien, de toute chrétienne.
Merci! Cette interjection d’humble reconnaissance jaillit en mon cœur et à mes lèvres au moment d’entamer l’écriture de ces lignes. Merci pour le don de la vie, pour la santé! Merci pour la fracture de ma hanche qui m’a appris l’abandon à la bienveillance des autres juste avant Noël 2019 et le déclenchement de la pandémie! Merci pour la présence des autres, fussent-ils mes ennemis, et pour tout ce qui contribue à leur épanouissement! Mais aujourd’hui tout spécialement, merci pour mes collègues actuels et anciens qui m’ont fait confiance et avec qui j’ai eu tant de bonheur à partager mes compétences et ma ferveur au service de la mission des revues religieuses de Novalis!
(Luc 2, 41-51) Marie avait un cœur pur, sans égoïsme, attentif à la Parole, ouvert au souffle de l'Esprit. Cela ne l'a pas empêchée d'être déconcertée par le comportement de son fils. Elle est vraiment la mère de tous les croyants et croyantes, et tout particulièrement des parents qui sont ébranlés et désorientés par les agissements de leurs enfants, petits et grands.
Les suggestions de cette section s’ajoutent à celles que Prions en Église offre chaque dimanche. Elles proviennent de la revue Vie liturgique.
Nous invoquons souvent l’Esprit Saint dans la liturgie: dans la conclusion des prières présidentielles («… dans l’unité du Saint-Esprit»), dans la prière eucharistique III («… sanctifie-les par ton Esprit […] Que l’Esprit Saint fasse de nous une éternelle offrande à ta gloire»), dans la bénédiction finale («… et le Saint-Esprit»), sans compter dans l’acclamation qui précède la lecture évangélique en ce dimanche. Nous le faisons parce que l’Esprit est le gardien de la mémoire de l’Église. «Le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit», indique Jésus (Jean 14, 26).
S’il faut sans cesse que l’Esprit ravive notre mémoire, c’est que nous avons probablement tendance à oublier les paroles du Seigneur. Non pas que l’Église soit atteinte d’amnésie, mais plutôt, comme dit le proverbe, que le naturel revient au galop dans nos manières d’être et de faire. Le cléricalisme, les abus de toutes sortes, l’autoritarisme ne sont que quelques exemples de comportement qui, même si nous mettons en place des mesures pour les extirper, ont la fâcheuse habitude de resurgir régulièrement dans l’histoire. On a beau invoquer l’Esprit, il faut aussi le laisser convertir nos personnes et nos institutions, sans lui faire obstacle.
La Pentecôte que l’on peut espérer pour l’Église d’aujourd’hui est celle qui provoque une perpétuelle et profonde conversion qui «lave ce qui est souillé, baigne ce qui est aride, guéri[t] ce qui est blessé» (séquence). L’Esprit ne peut être invoqué du bout des lèvres: il doit inspirer nos relations, nos paroles et nos actions.
Yvon Métras
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